Un mot de Michel Blais

« C’est avec une immense confiance, en 2014, que j’ai cédé mon greffe à Me France Gagnon, notaire d’exception cumulant plus de 25 ans d’expérience en droit notarial. Profitant maintenant de ma retraite, j’ai l’intime conviction qu’elle pourra servir mes clients de façon toujours éclairée avec intégrité et respect.

C’est d’ailleurs avec beaucoup d’humanisme qu’elle a pris le temps d’informer ma clientèle que mon greffe lui avait été cédé. Je suis très heureux de savoir que ma clientèle bénéficie du service chaleureux et distingué de Me Gagnon et de son équipe dynamique. »

Michel Blais

Notariat : Profession au féminin

La profession de notaire se féminise à vive allure. Parmi les 3 800 notaires au Québec, 63 % sont des femmes1. En France, la situation est semblable, alors qu’un notaire sur deux est une femme.

Il est crucial de compter des femmes et des hommes au sein de toutes les professions pour un meilleur équilibre social. Dans le domaine du notariat, les femmes sont reconnues comme étant très empathiques et à l’écoute. Un avantage certain pour la clientèle qui bénéficie de ces qualités, notamment dans les dossiers sensibles tels que les règlements de successions ou les projets d’accord de divorce à l’amiable.

Un petit peu d’histoire…

Le notariat est d’origine française et a été l’une des premières professions en Nouvelle-France. En 1621, le notaire (un homme!) avait comme mandat de « collaborer à l'administration de la justice en établissant au profit des personnes, des sociétés et des corporations des conventions juridiques et des procédures légales leur permettant d'établir leurs ententes et d'éviter ainsi les conflits. »2

Pendant près de 150 ans, sous le régime français, le notaire était le seul juriste au Québec. Les intendants et gouverneurs de la Nouvelle-France ne faisaient pas appel aux avocats, car ils étaient mis à l’écart de l'organisation judiciaire de la colonie par édit royal. La justice régnait de par l'établissement de conventions notariées entre les sujets de droit.

De nos jours, la profession bénéficie toujours d’une grande confiance de la part de la population et le domaine d’exercice du notariat s’est élargi de façon considérable. Que ce soit en droit des affaires, droit matrimonial, droit des successions, droit des personnes etc., le notaire contemporain guide les gens à chaque étape cruciale de leur vie afin qu’ils prennent des décisions éclairées qui reflètent la situation personnelle de chacun

Au 31 mars 2017, 76 % des notaires travaillent au sein d'une étude notariale et 24 % travaillent dans le secteur public ou au sein d'entreprises privées.

Il y a trente ans, les femmes représentaient 23 % des notaires, alors qu’aujourd’hui elles constituent plus de 63 % de ceux-ci.

Il va s’en dire que, devant ce constat, la conciliation travail-famille devient un défi. Il est donc important que des règles soient mises en place pour aider les femmes à s’ajuster afin de pouvoir exercer cette belle profession à long terme. Cet enjeu pourra se régler par une transformation majeure de la vision des entreprises et de la société.

1Association professionnelle des notaires du Québec. 2019. « La profession de notaire » Récupéré de : www.apnq.qc.ca/node/5
2Ibid.



Source : http://www.cnq.org/DATA/PUBLICATION/202_fr~v~rapport-annuel-2016-2017.pdf

  • Chambre des notaires
  • Association des notaires de l'Outaouais
  • Association Professionnelle des Notaires du Québec
  • Fadoq
  • Éducaloi