Un mot de Michel Blais

« C’est avec une immense confiance, en 2014, que j’ai cédé mon greffe à Me France Gagnon, notaire d’exception cumulant plus de 25 ans d’expérience en droit notarial. Profitant maintenant de ma retraite, j’ai l’intime conviction qu’elle pourra servir mes clients de façon toujours éclairée avec intégrité et respect.

C’est d’ailleurs avec beaucoup d’humanisme qu’elle a pris le temps d’informer ma clientèle que mon greffe lui avait été cédé. Je suis très heureux de savoir que ma clientèle bénéficie du service chaleureux et distingué de Me Gagnon et de son équipe dynamique. »

Michel Blais

Pour ou contre l’aide à mourir ?

Depuis 2015 au Québec et 2016 au Canada, il est possible d’avoir recours à l’aide médicale à mourir. Depuis, il y a eu 2 149 cas, dont 548 en Ontario. Au Québec, il y a eu 289 hommes et 250 femmes; la personne la plus jeune avait 27 ans et la plus âgée avait 101 ans. L’âge moyen se situe à 73 ans.

L’aide médicale à mourir est « une forme d'euthanasie, c'est-à-dire un acte qui consiste à commettre intentionnellement un geste dans le but de provoquer la mort d'une personne pour mettre fin à ses souffrances . »

Les critères pour y avoir recours sont rigoureux : elle doit être exécutée par un médecin et seulement en phase terminale, c’est-à-dire que votre situation médicale n’a aucune possibilité d’amélioration. Surtout, vous devez être majeur, lucide, c’est-à-dire en mesure de prendre des décisions concernant votre état et vos soins de santé et en proie à des souffrances physiques ou psychologiques continues.

Selon la Loi concernant les soins de vie, il n’est pas possible de requérir l’aide médicale à mourir dans les directives médicales anticipées. La demande ne peut venir que par la personne elle-même, pourvu que celle-ci soit apte à consentir aux soins. Pour rédiger votre mandat de protection, consultez votre notaire.

Saviez-vous que…

Le Conseil pour la protection des malades souhaiterait que les directives médicales anticipées soient aussi autorisées pour l’aide médicale à mourir, ce qui n’est pas le cas en ce moment. Au Canada, le comité mixte parlementaire de la Chambre des communes recommande d’ailleurs « d’autoriser le recours aux directives médicales anticipées à mourir à tout moment, après qu’une personne aura reçu un diagnostic de problème de santé qui lui fera vraisemblablement perdre ses capacités ou un diagnostic de problème de santé grave ou irrémédiable, mais avant que les souffrances ne deviennent intolérables. Une personne ne pourra toutefois pas faire de demande anticipée avant d’avoir reçu l’un ou l’autre de ces diagnostics. »

* En date du 30 juin 2017. Sylvestre, P-F. 2017. Le Droit de mourir dignement, Un état des lieux de l’aide médicale à mourir et du suicide assisté en Europe et en Amérique. Toronto : Éditions du GREF, coll. Athéna no 14. http://www.ethique.gouv.qc.ca/fr/ethique/quest-ce-que-lethique/aide-medicale-a-mourir-et-suicide-assiste.html

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